sur la rive droite du chenal de la
Sée,
L'important
marnage (plus de 10 mètres) de la baie
permet à cet îlot d'être atteint à pied sec par
basse mer
(3,5 km depuis la côte du
Cotentin au nord-est).
la baie était plus vaste aux temps historiques anciens,
et seules trois îles émergeaient : le
mont-Dol,
situé maintenant à l'intérieur des terres,
Un mythe breton rapporte qu'une princesse nommée Hélène,
fille du roi Hoël, fut enlevée par un géant, et fut inhumée sur ce rocher.
Le nom de l'îlot viendrait alors d'une corruption de « Tombe Hélène ».
Une autre légende raconte que Hélène se serait suicidée
en tombant du rocher, ne voyant pas revenir son amant de la guerre.
Une autre étymologie mythique associe Tombelaine
au dieu gaulois
Belenos, à savoir
tumulus Belenis,
le «
tumulus de Belenos », dieu gaulois de la guerre,
de la lumière et guide des morts, triple fonction
reprise par l'archange
Michel dans les croyances chrétiennes.
On sait d'ailleurs qu'un
dolmen se trouvait autrefois sur le site du mont Saint-Michel, dont on peut imaginer que les druides avaient fait un portail vers le monde des morts
En réalité, il s'agit probablement d'un dérivé de tumba « tombe »,
rare en toponymie, nom ancien du Mont-Saint-Michel
contigu et qui est à interpréter dans le sens de « sépulture »,
voire « cimetière » ou « monument mégalithique ».
L'archétype devait être *tumb-ell-ana, dérivé du précédent,
avec double suffixation, formation homonyme de Tombelaine,
commune de Meurthe-et-Moselle.