L’artiste utilise le carton de façon récurrente dans son travail, comme l’ont fait les dadaïstes, les surréalistes ou encore d’autres auteurs de collages tels que Schwitters, Picabia et Picasso. Il détourne ce matériau de la vie quotidienne pour s’en servir comme support. Le carton, objet de rebut, apparaît alors comme doté d’une mémoire, riche de tout un passé. L’usure et l’ensemble des déformations qu’il subit en font un objet « nouveau », totalement singulier ce qui permet d’en faire ressortir sa plasticité.
http://www.jean-philippeburnel.com/
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